« Longtemps je me suis couché de bonne heure », écrit Marcel Proust en incipit de son œuvre culte Du côté de chez Swann. Son personnage, double de lui-même, plonge dans ses souvenirs d’enfance pour mieux comprendre le passage du temps, la fabrique de l’identité et le fonctionnement de la mémoire.
Dans le même élan, le chorégraphe et danseur français Kader Attou, pionnier de la danse hip-hop en France, se remémore ses rêveries d’enfant, lorsque la tapisserie à motifs faisait surgir des monstres sous ses paupières mi-closes. Cela donne une pièce débordante de poésie, portée par les envolées lyriques du compositeur Régis Baillet. En chaussant les lunettes des plus petits, Kader Attou imagine un conte enchanté, une ode à la magie du quotidien. Sur scène, les monstres polymorphes et les paysages infinis de la dessinatrice Jessie Désolée prennent vie grâce au vidéaste Yves Kuperberg. Nimbés de la lumière, les danseurs deviennent clowns somnambules, illusionnistes, équilibristes facétieux ou chimères égarées. Avec une grande ingéniosité, Le Murmure des songes convoque cette puissance mentale inouïe qu’ont les enfants à tout imaginer, à voir des monstres sous les lits, et des merveilles dans l’obscurité d’une chambre.
Dans le même élan, le chorégraphe et danseur français Kader Attou, pionnier de la danse hip-hop en France, se remémore ses rêveries d’enfant, lorsque la tapisserie à motifs faisait surgir des monstres sous ses paupières mi-closes. Cela donne une pièce débordante de poésie, portée par les envolées lyriques du compositeur Régis Baillet. En chaussant les lunettes des plus petits, Kader Attou imagine un conte enchanté, une ode à la magie du quotidien. Sur scène, les monstres polymorphes et les paysages infinis de la dessinatrice Jessie Désolée prennent vie grâce au vidéaste Yves Kuperberg. Nimbés de la lumière, les danseurs deviennent clowns somnambules, illusionnistes, équilibristes facétieux ou chimères égarées. Avec une grande ingéniosité, Le Murmure des songes convoque cette puissance mentale inouïe qu’ont les enfants à tout imaginer, à voir des monstres sous les lits, et des merveilles dans l’obscurité d’une chambre.