Avec La Nuit juste avant les forêts, Matthieu Cruciani livre une adaptation vibrante du célèbre texte de Bernard-Marie Koltès. « Un acteur. Un texte. Un espace », explique le metteur en scène comme pour mettre en valeur l’humilité du geste.
Jean-Christophe Folly est hypnotique et magistral de vitalité dans ce rôle tragique, ce monologue sans ponctuation adressé directement au public. Le texte est « une grande phrase unique » selon les termes de Patrice Chéreau, qui aborde les thèmes universels de l’amour, de la guerre, du travail, de la politique… L’espace est un sous-sol de béton – conçu par Nicolas Marie – écrin sobre et sombre, dans lequel le comédien tente de faire entrer la lumière. L’ensemble est porté par la musique de la violoniste Carla Pallone, qui vient sublimer la profondeur du texte.
Pendant près d’une heure et demie, le spectateur est ainsi transporté jusqu’aux tréfonds de l’âme du personnage, incarnation d’une humanité fière et fragile.
Jean-Christophe Folly est hypnotique et magistral de vitalité dans ce rôle tragique, ce monologue sans ponctuation adressé directement au public. Le texte est « une grande phrase unique » selon les termes de Patrice Chéreau, qui aborde les thèmes universels de l’amour, de la guerre, du travail, de la politique… L’espace est un sous-sol de béton – conçu par Nicolas Marie – écrin sobre et sombre, dans lequel le comédien tente de faire entrer la lumière. L’ensemble est porté par la musique de la violoniste Carla Pallone, qui vient sublimer la profondeur du texte.
Pendant près d’une heure et demie, le spectateur est ainsi transporté jusqu’aux tréfonds de l’âme du personnage, incarnation d’une humanité fière et fragile.