La révolution et l’après-révolution tunisiennes, en corps et en mots
Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, en Tunisie, un homme s’immole par le feu. Un mouvement de protestations s’engage : ce qui deviendra le printemps arabe est lancé. Le 14 janvier 2011, le président Ben Ali quitte la Tunisie. Comment raconter un pays qui bascule de la dictature vers une démocratie fragile ? Comment dire l’enthousiasme, la déception, l’ambivalence de cette expérience intime et collective ? Femme de théâtre et philosophe, Myriam Marzouki est née en France et a grandi en Tunisie. À travers trois personnages, emblématiques des tiraillements entre tradition, modernité et désir de justice sociale, elle invente un théâtre chorégraphié qui place au premier plan l’expression des corps et des émotions. Un regard précieux sur un bouleversement politique toujours en cours.
Spectacle en arabe dialectal tunisien surtitré en français.