Sur scène comme dans la vie, les hommes ont abandonné la ville industrielle. Le vacarme des machines a cessé. Il ne reste que des usines en ruines, aux murs tachés de suie. Au milieu de ce champ de bataille miniature, de petits êtres errent, d’anciens ouvriers qui tentent de se souvenir de qu'ils étaient. Le marionnettiste Ézéquiel Garcia-Romeu convoque une dernière fois ses personnages de chiffon pour un troisième opus de la trilogie du Petit Théâtre du Bout du Monde. Le premier volet racontait l’apocalypse climatique, le second réveillait nos peurs enfouies d’être remplacés par l’intelligence artificielle. L’artiste aux mains de fée investit un nouvel univers dystopique : les vestiges de la société industrielle.
Comme pour les autres opus, les spectateurs sont invités à s'intégrer à ce monde miniature. Circulant autour de la scène, le public construit son récit au fil des épaves, où les spectres des travailleurs enchainent les saynètes. Sur les ruines de la modernité, le maître de la marionnette rend hommage à sa manière aux classes ouvrières.
Comme pour les autres opus, les spectateurs sont invités à s'intégrer à ce monde miniature. Circulant autour de la scène, le public construit son récit au fil des épaves, où les spectres des travailleurs enchainent les saynètes. Sur les ruines de la modernité, le maître de la marionnette rend hommage à sa manière aux classes ouvrières.