Formidable comédienne, souvent vue dans les spectacles de Wajdi Mouawad ou de Jean-François Sivadier, Norah Krief nous ouvre ici les portes de son histoire personnelle. Il y a quelques années, elle redécouvre Al Atlal (« Les Ruines »), une chanson fleuve de la diva égyptienne Oum Kalsoum. Très célèbre au Moyen-Orient, cet air était celui que fredonnait la mère de Norah Krief, née en Tunisie, lorsqu’elle préparait le café dans sa cuisine de banlieue parisienne. À partir de ce souvenir, la comédienne a conçu une soirée délicate, à mi-chemin entre spectacle et concert.
Sur scène, elle reprend Al Atlal avec trois musiciens virtuoses, au oud, au piano et aux percussions. Elle s’adresse aussi à sa mère disparue, regrettant d’avoir compris trop tard combien l’exil était pour elle un déracinement douloureux. De ce geste très personnel naît un spectacle puissant et poétique, qui résonne largement et nous touche droit au cœur.
Sur scène, elle reprend Al Atlal avec trois musiciens virtuoses, au oud, au piano et aux percussions. Elle s’adresse aussi à sa mère disparue, regrettant d’avoir compris trop tard combien l’exil était pour elle un déracinement douloureux. De ce geste très personnel naît un spectacle puissant et poétique, qui résonne largement et nous touche droit au cœur.
« Al Atlal… a la saveur de ces spectacles nimbés de nostalgie, doux et tendres à la fois. » Télérama