L'amour est un oiseau rebelleCarmen, l'opéra ne meurt jamais
Découvrez deux visions très inspirées de l’éternel opéra de Georges Bizet, Carmen. Un seul en scène avec une diva moderne à Malakoff ; un spectacle hors-les-murs avec l’étoile montante de l’opéra à l’Azimut. Les deux coups de cœur de la rédaction !
Plus d’un siècle après sa création en 1875, Carmen reste l’opéra le plus joué au monde. Dans un Séville imaginaire, la sulfureuse bohémienne vit selon ses propres codes, défie l’ordre social et n’appartient à aucun homme. Son précepte le plus cher, la « liberté ». La fin tragique, nous la connaissons, Carmen finit poignardée par son amant Don José. De Carmen, nous connaissons aussi tous les tubes : « l’amour est un oiseau rebelle », la chanson du « Toréador ».
Un seul en scène avec Rosemary Standley
Cette année, le metteur en scène François Grémaud en fait un prodigieux seul en scène féminin avec Rosemary Standley, chanteuse des groupes Moriarty et Birds on a wire. La chanteuse nous raconte Carmen en y interprétant tous les rôles, accompagnée d’un mini orchestre de 4 instrumentistes, nous livrant aussi des anecdotes sur le contexte de création de l’opéra-comique composé par Georges Bizet et créé en 1875.
Un opéra itinérant en extérieur pour dix interprètes
Dans un tout autre style, Jeanne Desoubeaux nous livre un opéra itinérant hors-les-murs, et entend faire résonner l’œuvre avec les problématiques de notre temps, du harcèlement de rue aux féminicides, en passant par les violences sociales. L’opéra emmène les spectateurs à pied d’un espace à l’autre.